"Un pessimiste voit dans la difficulté dans chaque opportunité.
Un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté." W.CHURCHILL
Business plan,étude de marché,BFR,incubateur,business angel,capital risque, startup........
Autant de termes de l'économie moderne peu ou pas connus des jeunes entrepreneurs algériens. Absence de passerelle entre le monde de l’éducation et celui de l'entreprise,manque d'accompagnement,soucis financiers....un jeune algérien a du mal à se mettre dans l'habit du chef d'entreprise.
L'entrepreneuriat est très mal appréhendé chez les jeunes par manque d'information.Pour beaucoup,à part le trabendo,c'est une affaire de gros sous,de réseaux.
L'algérie est un immense chantier en développement. Dans tous les secteurs d'activité,les besoins non satisfaits sont immenses;mais il faut l'avouer,la réalité entrepreneuriale est compliquée.
Un déficit flagrant de la part de l'état dans l'encouragement des jeunes à entreprendre. Un manque d'information et de communication autour du thème de la création d'entreprise. Des difficultés d’accès au foncier. Des formalités administratives trop compliquées,un système bancaire très peu performant,pas de fonds d'investissement privés pour le financement des jeunes entreprises.
Toutefois,il faut reconnaître que des initiatives ont été prises ces dernières années (salons,foires,rencontres autour de l'entreprise) des dispositifs d'aides financiers à la création mis en place ( ANDI,ANSEJ,CNAG),mais ils sont insuffisants.
Il faudra un small business acte à l’Algérienne pour dynamiser l'entrepreneuriat
Avec un classement de 136° dans le doing business 2010 de la banque mondiale (sur 183 économies dans le monde),L Algérie peine même à s'imposer sur la région MENA (Afrique du nord/moyen orient).
Selon le rapport de doing business,la création d'entreprise,l’accès au crédit et la protection des investisseurs sont les trois aspects sur lesquels l’Algérie a enregistré le plus de recul.
En matière de création d'entreprise,l’Algérie avec ses 14 procédures est le pays le moins performant de la région MENA. Outre les 14 procédures,le démarrage dans une activité nécessite 21 jours contre à peine 06 jours dans un pays comme le Qatar.
Sur le chapitre de l’accès aux crédits,l’Algérie ne fait pas mieux , avec un indice de 3/10,ce qui signifie selon la banque mondiale que les lois en vigueur ne favorisent pas un large accès aux crédits.Malgré cette situation,l'Algérie est en devenir et son potentiel de création d'entreprise est immense;même s'il convienne de constater que pour le moment,les algériens investissent plus dans les cafés,épiceries,pizza,boulangeries......l'alimentaire est roi. MASLOW a raison,nous sommes encore dans la satisfaction des besoins élémentaires de base;mais de nouveaux besoins apparaissent propices au business: bien être,formation,informatique,télécoms,santé.
Démystifier l'acte d'entreprendre
Aujourd'hui,l'acte d'entreprendre se conjugue avec la jeunesse.Dans les pays développés,on encourage des jeunes dans les lycées,les universités,les entreprises à l'entrepreneuriat.
En Algérie,on ne sensibilise pas assez les jeunes sur l'acte d'entreprendre.Il n'existe pas de passerelles entre les jeunes,le système scolaire et le monde de l'entreprise.Il faut savoir montrer la voie a ces jeunes.Il faut leur vendre le rêve d'entreprendre.
C'est tout l’intérêt des réseaux,regrouper des créateurs qui ont réussis,qui serviront de modèles aux jeunes entrepreneurs.Développer l'accompagnement et l'art d'entreprendre
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